2014/09/20

Conférences "Relations images et sons" (15/09/14 - 01/12/14, ENS, Paris, France)

Conférences "Relations images et sons"

Ecole nationale supérieure Louis-Lumière

Dans le cadre du cours « Relations images/sons » du Tronc Commun pour la 1ère année des filières
« photographie »,  « son » et « cinéma », Giusy Pisano propose et anime 9 conférences destinées aux étudiants de l’École nationale supérieure Louis-Lumière mais également ouvertes au public, sous réserve des places disponibles et d’inscription préalable*.

15 septembre 17H/20H Salle de projection  
Marc MARDER 
Composer pour le Cinéma  

Marc Marder compose pour le cinéma, le théâtre et la salle de concert.  Il a reçu le Deutschschallplatten Preis en 1991 pour le bande son du film muet de Charles Lane, Sidewalk Stories.  Il a aussi collaboré aux 18 films du cinéaste franco-cambodgien Rithy Panh ainsi qu’à son nouveau long métrage, L'Image Manquante, qui a remporté le grand prix de la sélection Un Certain Regard au Festival de Cannes 2013 et a été nommé aux Oscars 2014.  Cinq autres de leurs films ont été  officiellement sélectionnés à Cannes (Les Gens de la Rizière, Un Soir Après la Guerre, S21, Les Artistes du Théâtre Brûlé et Duch Maître des Forges de l'Enfer) et ont gagné des nombreux prix dans des festivals internationaux.  Il a aussi travaillé pour le cinéma avec Charles Lane, Yesim Ustaoglu, Jerome Bonnell, Bernard Favre, Charlotte de Turckheim... Il a remporté le prix   de la meilleure musique au Festival de Luchon pour sa partition du film La Tranchée de l'Espoir de Jean-Louis Lorenzi avec qui il a fait dix films.  Il a composé à peu près 70 bandes sons pour  le cinéma et la télévision, fictions et documentaires.  Ses musiques de scènes ont été jouées à la Comédie Française et il a eu plusieurs commandes de Radio France pour de la musique de chambre. Il vient d'être nommé lauréat du Prix Sacem- Radio France pour la Meilleure Musique de Film 2014. En tant que contrebassiste Marc Marder était soliste de l'Ensemble Intercontemporain (Pierre Boulez, directeur), soliste du Festival Mostly Mozart à Lincoln Center, NY, membre de l'Orchestre National de France sous la direction de Leonard Bernstein et Lorin Maazel et professeur aux C.N.S.M de Lyon et Paris. Il continue de poursuivre une carrière de chambriste.  Il a joué avec de nombreux musiciens parmi lesquels Rudolf Serkin, Sandor Vegh, Paul Tortelier, YoYo Ma, Gidon Kremer,Yuri Egorov, Pina Carmirelli, Janos Starker, Alain Planès...

22 septembre  17H/20H Salle de projection  
Samuel BOLLENDORFF  

Narration immersive et interactive. Nouvelles écritures documentaires 

De la photographie documentaire au documentaire interactif, la narration multimédia bouleverse le statut du spectateur et les enjeux de la narration. Quelle est la place de la photographie et de l'image animée dans ces nouvelles formes d'écritures ?  
Samuel Bollendorff est photographe et réalisateur. Il a été membre de l’agence Oeil Public de 1999 à 2010 puis de l’Agence VU jusqu'en 2012. Il travaille depuis 1998 pour Libération, Le Monde, Time, Newsweek, ELLE... Après son travail photographique Hôpital Silence, il réalise une série de portraits sur les conséquences sociales du sida. En 2004, l’exposition Silence à la Maison des Métallos à Paris, présente l’ensemble de ses travaux sur la santé. En 2005, il filme, pendant une année, en collaboration avec Jacky Durand, une chronique des cités de Grigny II et la Grande Borne en région parisienne. Il en tire son deuxième film, Cité dans le texte, un documentaire de 52 minutes produit par Zadig productions. De 2006 à 2008, il réalise une série sur les oubliés du miracle économique chinois : Chine, À marche forcée. Fin 2008, il réalise Voyage au bout du charbon, un premier web documentaire interactif avec Honkytonk Films publié sur Lemonde.fr. Il se consacre alors à la réalisation de documentaires interactifs et réalise The Big Issue en 2009 et en 2011 À l’abri de rien, une enquête sur le mal-logement en France avec Mehdi Ahoudig. Depuis 2012 il réalise Le Grand Incendie, une série photographique et un documentaire interactif sur les immolations en France.  

29 septembre 17H/20H Salle de projection  
et 6 octobre 17H/20H Salle de projection  
Martin Laliberté 

Introduction à la musique savante: développements de l'esprit symphonique 

Le cinéma et la musique entretiennent des rapports étroits depuis les origines.  Pour mieux comprendre la musique symphonique ayant  durablement marqué  le cinéma, ce cours d'introduction présente les lignes de forces de l'histoire de la musique savante de 1600 à 1960.  Les grandes périodes musicales et les principaux compositeurs sont discutés en relation avec l'histoire générale des arts. Ce parcours esthétique et historique se double d'une une série d'écoutes commentées d'oeuvres de Monteverdi, Vivaldi, Bach, Pergolèse, Mozart, Beethoven, Berlioz, Wagner, Mahler, Debussy, Ravel,  Schoenberg, Webern, Boulez et Stockhausen et quelques autres. 
Martin Laliberté est compositeur et chercheur. Professeur des Universités, titulaire de la chaire de Musique et technologies à l’Université de Paris-Est. Chercheur dans l’équipe d’accueil Littérature, Savoirs et Arts EA4120. Né à Québec en 1963. Après une formation de compositeur instrumental et électroacoustique,  il s’installe à Paris en 1988 pour poursuivre son travail à l’Ircam, où il rédige une thèse.  Il est nommé Maître de Conférences à l'Université de Bourgogne en 1995 puis à l’Université de Marne-la-Vallée en 2002. Elu Professeur des Universités en 2006, il dirige le Département de Cinéma, Audiovisuel, Arts Sonores et Numériques de 2006 à 2010. Ses recherches portent sur l’esthétique contemporaine et les nouvelles technologies musicales. Le catalogue de ce compositeur fasciné par la fécondité du geste humain et de l'expressivité musicale comporte tant des musiques instrumentales et lyriques que des musiques informatiques ou mixtes. Sa pièce pour orchestre les abandons de nos miroirs a reçu le prix de la SACEM au Concours International de Composition de Besançon et son opéra mixte Alba a été créé en mai 2013.

13 octobre septembre 17H/20H Salle de projection  
Jean-Christophe BOLLOT 

La photographie et l'espace. Du paysage urbain au paysage naturel...
 
Jean-Christophe Ballot partage son temps entre la photographie et les films documentaires. Architecte, diplômé de l'Ecole Nationale Supérieur des Arts décoratifs, diplômé de la FEMIS et ancien pensionnaire à la Villa Médicis, ses oeuvres figurent dans les collections de nombreux musées : Métropolitain Muséum of Art, New York/ Musée du Louvre./ Fonds national d'art contemporain / Centre Pompidou / Maison Européenne de la Photographie /  Musée Carnavalet, Paris/ Petit Palais, Paris / Musée Rodin, Paris/ Bibliothèque national de France / Musée d'Histoire Contemporaine / Musée des Années 30, Boulogne-Billancourt/ Caisse des Dépôts et Consignations / Artothèques d'Angers, de Nantes, La Rochelle / Le Parvis, Tarbes /L'imagerie, Lannion / Conservatoire du littoral. Dans ses images, il recherche le temps suspendu et revendique une photographie contemplative. L'ensemble de son travail est orienté sur l'espace: celui des villes avec le paysage urbain et l'architecture (Berlin, Rome, Paris, Singapour ...); des ports ( Casablanca, Surabaya... ); des espaces limités (architectures nomades au Sahel, troglodytes en Cappadoce); des lieux de mémoire (le musée du Louvre, l'ancienne Bibliothèque Nationale de France); des lieux spirituels (le Mont Athos; les temples en Inde du Sud, à Bali et Java; au Sri Lanka ; le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle, l'abbaye de Beauport) et le paysage naturel, les jardins, les sites lapidaires et archéologique. Il expose et publie régulièrement. Jean-Christophe vit et travaille à Paris.  

20 octobre, 17h/20h Salle de projection  
Emmanuel SOLAND  

Le cheminement de l’écoute dans le cinéma muet

 L’écoute ne se donne comme telle que rarement, la présence du sonore n’apparaît comme telle que sporadiquement. Nous avons en effet comme usage commun de traverser le sonore comme étant le donné d’un monde présent-absent qui ne nous voit pas, qui ne nous regarde pas. A partir de quelques moments cinématographiques pris essentiellement dans la fin de la période du cinéma muet, nous chercherons à observer comment l’image a reconsidéré cette présence singulière du sonore, acté de sa valeur dramatique, manifesté dans ses plis mouvementés la présence d'un être fantomatique. Dans le champ agité de ce visible muet, une sensation d'écoute du sonore se dévoilera par petits fragments ; là, se dit l’évidence d'une présence lointaine dans le vacarme ambiant que constitue le tissu continu du monde chahuté qu’était alors le spectacle cinématographique. En suivant les traces de ce sonore éparpillé dans les derniers temps du muet, nous questionnerons ainsi la naissance d’une pensée cinématographique de l’écoute, sa singularité en l’absence de toutes musiques originales pour rencontrer cet état fragile dans le silence nu des images animées.
Emmanuel Solad ancien élève de l’École Supérieure d’Ingénieurs en Electronique (ISEN) et de la FEMIS (département son), spécialiste dans le mixage/montage son a travaillé avec Wang Bing, Lech Kowalski, Philippe Grandrieux, Bojena Horackova, Emmanuelle Cuau, Héléna Klotz, Clarisse Hanh, Lodge kerrigan, Agnès Varda, Jacques Rozier, etc. Il a réalisé des créations sonores pour des artistes, telles : Sophie Ristelhueber, Sylvie Nayral, Vanessa Larre, Francoise Rivalland). Il est également chargé de cours à Université Paris 8 (département cinéma) et conférencier aux Beaux Arts d’Avignon.  

17 novembre 17H/20H Salle de projection  
Florent LAVALLEE 

Présentation du métier de mixeur au cinéma  

Diplômé de l’ENS Louis Lumière en 1990, puis adjoint du chef département son Michel Fano à la FEMIS de 1990 à 1993, il se consacre au mixage de films (60 à son actif) et de téléfilms (60 également). Il enseigne aussi en intervenant à l’ENS Louis Lumière, à la FEMIS mais aussi à l’international dans les écoles EICTV à Cuba et depuis 1994  aux Beaux-Arts de Beyrouth (ALBA) au Liban. On peut noter entre autres dans sa filmographie des films comme Océans de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, Pater d'Alain Cavalier, L'affaire Farwell de Christian Carion, Chéba Louisa de Françoise Charpiat  etc....  

24 novembre 17h/20H Salle de projection  
Mehdi DERFOUFI 

Mises en scène sonores de l'altérité dans les films de David Lean 

Pour David Lean, le réalisateur est un chef d’orchestre qui doit apporter le même sérieux et le même intérêt à chacun des aspects de la composition d’un film. Son goût du contrôle et sa méticulosité s’accompagnaient d’une grande attention à la qualité de ses collaborateurs, dont il savait tirer le meilleur en leur permettant d’exprimer leur
talent : toutes les dimensions d'un film revêtaient à ses yeux une même importance.  Rarement étudiés sous l'angle sonore et musical, les films de David Lean offrent pourtant un riche matériau à qui veut comprendre la façon dont les représentations sonores s'élaborent avec les représentations visuelles. Je m'intéresserai principalement à la manière dont l'altérité peut être signifiée au cinéma à travers les sons et la musique.  Ainsi dans Le Pont de la rivière Kwai (1957) les représentations sonores sont convoquées autour du thème de la jungle ; dans Lawrence d’Arabie (1962) l’usage de l’écran noir accompagnant les principaux thèmes musicaux constitue le moyen permettant une mise à distance du mythe du personnage de Lawrence d’Arabie, car ils placent le spectateur entre la fascination qu’il exerce et la critique que l’on peut en formuler ; ou encore dans La fille de Ryan (1970) la partition de Maurice Jarre inclut des instruments folkloriques et les bruits du vent et de la mer afin d'épouser le travail visuel autour des paysages irlandais. 
Mehdi Derfoufi est docteur en Etudes cinématographiques (Université Paris Est Marne-la-Vallée), il enseigne à l’université Claude-Bernard Lyon 1 et à l’Université de Lausanne. Membre associé au laboratoire IRCAV, Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, il est directeur de la revue Tausend Augen. De septembre 2006 à janvier 2010, il a été Délégué Général de l’UFFEJ  (Union Française du Film pour l’Enfance et la Jeunesse), association nationale conventionnée avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports et le Centre National de la Cinématographie.  

1er décembre 17h/20H Salle de projection  
Pietsie FEENSTRA 

La voix filmique : témoin de l’Histoire 

Cette conférence propose d’analyser le rôle de la « voix filmique » comme un témoin de l’Histoire. Le cinéma fait souvent appel à une voix off, définie par Michel Chion dans son livre, La voix au cinéma, 1982, comme une voix acousmatique, en la comparant avec la radio. Nous ne voyons pas le personnage qui parle, mais cette voix a un regard omniscient sur l’ensemble de la scène. La voix en soi implique un son, mais sa présence peut aussi créer un silence dans l’image, par la façon de ne pas montrer les dialogues directs, mais de les interpréter de l’extérieur. Par analyse de différents films, il s’agira de démontrer comment l’usage de la voix filmique propose des témoignages sur l’Histoire, sur des cultures qui ont vécu une rupture importante. Deux films seront tout particulièrement étudiés : The Secret Life of Words (Isabel Coixet, 2005) et La femme sans tête (Lucrecia Martel de 2008).  
Pietsie FEENSTRA, titulaire d’une habilitation à diriger des recherches (2013), enseigne dans le Département : Cinéma et Audiovisuel à la Sorbonne Nouvelle Paris 3 depuis 2002. En 2008 elle a dispensé en anglais un Master 2 à l’Université d’Amsterdam, et en 2010, elle a enseigné en espagnol à l’Université de Vienne (Autriche). Ses derniers livres publiés sont Le cinéma espagnol : histoire et culture, dir. avec Vicente Sanchez-Biosca, Armand Colin, 2014, A Photographic Portrait of a Landscape, avec l’artiste W.Feenstra, 2012 ; New Mythological Figures in Spanish Cinema. Dissident Bodies under Franco, Amsterdam Amsterdam University Press, 2011 ; Mémoire du cinéma espagnol 1975-2007, ed. CinémAction, 2009 ; Miradas sobre pasado y presente en el cine español (1990-2005), dir. avec H. Hermans (eds.), Rodopi, 2008. Membre du laboratoire de recherche l’IRCAV, elle s’intéresse à la spatialité de l’Histoire par la culture visuelle (peinture, photographie, cartes postales, films de fiction, nouveaux médias,) dans des pays qui ont vécu une rupture importante : l’analyse de la voix filmique et le corps témoin, est un thème central dans ses recherches.   

* Attention, afin de permettre votre entrée dans l'enceinte de la Cité du cinéma et à l'École, il est nécessaire d’envoyer un mail à l’adresse suivante : direction@ens-louis-lumiere.fr 


Ecole nationale supérieure Louis-Lumière
La Cité du Cinéma- 20, rue Ampère - BP 12
93 213 La Plaine Saint-Denis Cedex- France
Tel : + 33 (0) 1 84 67 00 01 


 

Publication : Musiques de films : nouveaux enjeux (dir. S. Abhervé, N. T. Binh, J. Moure)



Musiques de films : nouveaux enjeux
coordonné par Séverine Abhervé, N. T. Binh et José Moure
Essai / coll. Caméras subjectives 
14,5 x 21 cm / 224 pages

ISBN 978-2-87449-216-7 
Septembre 2014

18 euros



La musique au cinéma semble en pleine phase de mutation, et les questions qu’elle soulève passionnent autant les cinéphiles que les mélomanes : doit-on préférer les partitions originales ou les musiques préexistantes ? des chansons pour commenter l’action ou des scores pour se fondre dans les images ? Comment a évolué la musique filmée, qu’en est-il de ses succès et de ses impasses, de ses conventions et de ses audaces ?
Pour y répondre, cet ouvrage a convoqué des spécialistes internationaux. Chercheurs infatigables, mais aussi amateurs passionnés, ils ouvrent de nouvelles perspectives en interrogeant les œuvres elles-mêmes, anciennes ou récentes, pour qu’elles révèlent leurs secrets et leurs trésors. Du cinéma populaire américain et de l’industrie bollywoodienne, jusqu’aux exemples plus cinéphiliques de Leos Carax ou de Pedro Almodóvar, du rock à la musique dite minimaliste, en passant par les œuvres fondatrices de Nino Rota ou d’Elvis Presley, ce panorama se veut à la fois éclectique et subjectif, tout en faisant profondément avancer la réflexion sur le sujet.
Ces recherches sont complétées par une fructueuse discussion où interviennent des professionnels français, sur l’évolution actuelle de la musique pour l’écran.

Les auteurs

José Moure est professeur en études cinématographiques à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le cinéma, et a codirigé le volume Cinéma et musique : accords parfaits (Les Impressions Nouvelles).

N. T. Binh est membre du comité de rédaction de la revue Positif (sous la plume de Yann Tobin). Auteur de livres et réalisateur de documentaires sur le cinéma, il est également maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Séverine Abhervé est spécialiste de musiques de films, conférencière et chargée de cours en universités. Elle travaille également pour l’UCMF (Union des compositeurs de musiques de films).

Cet essai est également disponible en version numérique.

La collection « Caméras subjectives »

La collection « Caméras subjectives » est dirigée par Frédéric Sojcher, José Moure et N. T. Binh, trois auteurs de livres sur le cinéma, enseignants-chercheurs en études cinématographiques à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et, pour deux d’entre eux, également réalisateurs. Elle se propose d’explorer diverses questions liée à l’art et à l’industrie du cinéma d’aujourd’hui, en donnant la parole aussi bien à des des spécialistes qu’à des créateurs.

Sommaire

Introduction 

I. Musiques de films : écoles et tendances contemporaines

Sergio Miceli : Y a-t-il encore une école italienne de la musique de film ?
Dominique Nasta : Usages de la musique chez les cinéastes migrants et diasporiques
Phil Powrie : Les chansons préexistantes dans le cinéma contemporain français
Cécile Carayol : Phénomène du minimalisme dans le cinéma français contemporain. Exemple de Dans la maison

II. Compositeurs et cinéastes : d’une expérience à l’autre

François Porcile : Heureux tandem : Pedro Almodovar et Alberto Iglesias
Yohann Guglielmetti : « The Shape Song », musique séquentielle de John Carpenter
Roberto Calabretto : L’influence de Rota sur une nouvelle génération de compositeurs

III. Images et musiques : accords majeurs ou mineurs

François Ribac : When rock songs meet movies
Séverine Abhervé : Entre tradition et renouveau, rôle de la musique dans le cinéma indien contemporain
Gilles Mouëllic : De quelques performances musicales dans le cinéma contemporain
Dominique Chateau : Musicalité vs musique : l’idée d’une partition audiovisuelle

Clap de fin : Parole aux acteurs de la musique de films

Présentation des auteurs

Informations complémentaires :