2014/10/15

Publication : Le doublage et le sous-titrage, Histoire et esthétique de Jean-François Cornu



Cet ouvrage éclaire un aspect trop longtemps ignoré de l’histoire du cinéma en retraçant les origines et les évolutions du doublage et du sous-titrage en France, de 1930 à nos jours. Il permet de comprendre les conditions de réalisation des versions doublées et sous-titrées, variables selon les époques, les conséquences esthétiques qu’elles ont sur les films et leurs implications sur la perception par les spectateurs. Loin des positions de principe opposant une méthode à l’autre, ce double point de vue historique et esthétique apporte un regard inédit sur des pratiques qui sont bien plus que de simples opérations techniques.

Avec le soutien du conseil scientifique de l’université Rennes 2 et de l’équipe d’accueil Arts : pratiques et poétiques de l’université Rennes 2.






Format : 17 x 21 cm
Nombre de pages : 440 p.
Illustrations : N & B
ISBN : 978-2-7535-3386-8
Disponibilité : en librairie
Prix : 23,00 €



Sommaire 


Aux origines du doublage et du sous-titrage, des nécessités commerciales

  • La diffusion des films étrangers en France au début des années 1930
  • Les studios hollywoodiens et le marché français de 1930 à 1935
  • L’exploitation des autres films étrangers en France

Naissance et évolution du doublage

  • Procédés et pionniers
  • Le doublage, une nouvelle profession du cinéma
  • Le doublage en France, une méthode éprouvée et pérenne

Développement et révolutions du sous-titrage

  • Le sous-titrage au début du parlant
  • Évolutions et révolutions du sous-titrage

Voix du rêve, images des mots : pour une esthétique du doublage et du sous-titrage

  • Le doublage ou la voix réincarnée
  • Le sous-titrage ou l’image de la voix

Buchpublikation : Kieler Beiträge zur Filmmusikforschung (Ausgabe 11, September 2014)



Sehr geehrte Damen und Herren, liebe Freunde der Kieler Filmmusikforschung,

was lange währt, braucht Weil (oder so ähnlich)!
Wir möchten Sie darauf aufmerksam machen, dass die 11. Ausgabe der Kieler
Beiträge zur Filmmusikforschung nun online zur Verfügung steht. Den
Schwerpunkt der Ausgabe bildet das Thema "Oper im Film/Filmoper".
Neben den zahlreichen Artikeln zum besagten Schwerpunkt finden sich auch
wieder Artikel zu den unterschiedlichsten Fragestellungen über die
Beziehung von Film und Musik. Die mit über 400 Seiten umfangreichste
Ausgabe unserer kleinen online-Zeitschrift dürfte somit für alle
Interessierten etwas lesenswertes beinhalten. Besonders möchten wir auf
den Diskussionsbeitrag zu einer Ethnomusikologie des Films hinweisen!

Die aktuelle Ausgabe findet sich unter:

http://www.filmmusik.uni-kiel.de/beitraege.php

Wir hoffen, dass Ihr Besuch Sie auch dazu animiert, in den Artikeln aus
älteren Ausgaben zu stöbern, in denen es immer wieder Interessantes zu
entdecken gibt, wie die mittlerweile über 100 000 registrierten Besuche
auf unserer Seite belegen.

Wir wünschen Ihnen eine bereichernde Lektüre!

Tarek Krohn & Willem Strank
 



Inhaltsverzeichnis (Ausgabe 11, September 2014)





Impressum



Vorwort




Artikel: Oper und Film / Opernfilm

a. Strukturelle Parallelen von Oper und Film


Bertola, Mauro Fosco


Herzfeld, Gregor


Jaszoltowski, Saskia

Gerwin, Carsten

Hartung, Ulrike



b. Funktionen von Opernszenen im Film / Opern als Filmmusik

Bellano, Marco

Grund, Vera


Gürbig, Friederike


Merlin, Dieter

Sonntag, Sabine

Stockel, Niclas



c. Verfilmte Opern / Opernfilme

Stenzl, Jürg

Thiel, Wolfgang

Vincent, Delphine


Artikel: Vermischtes

Avanzini, Susanna

Azzam Gómez, Marcos

Skare, Roswitha

Thorhauer, Anika


Forum Ethnomusikfilm

Wulff, Hans Jürgen


Wiedergefunden

Hoffmann, Bernd


Rezensionen

Metzner, Felix Wolfgang


Köhler, Kristina

2014/10/09

Séminaire : "Le film musical hollywoodien et ses modèles spectaculaires : entre rétro et avant-garde" (novembre 2014 / mai 2015, Paris)

Universités Paris Diderot (Paris 7), Paris Ouest (Nanterre La défense)

Coordination  : Marguerite Chabrol (équipe HAR, Université Paris Ouest Nanterre La Défense) et Pierre-Olivier Toulza (équipe CERILAC, axe EMOI, Université Paris Diderot)

Ce séminaire fait partie du programme de recherche Musical MC² (le Musical hollywoodien en Contexte Médiatique et Culturel), dont le projet est le suivant : alors que le musical est souvent décrit comme l'un des genres les plus spécifiquement hollywoodiens, qui représente une forme d'aboutissement du spectaculaire vers lequel tend le cinéma classique américain dans son ensemble, ce programme replacera le musical cinématographique et les formes spectaculaires qui font sa singularité dans leur contexte médiatique et culturel : les sources du théâtre de Broadway, mais aussi la radio, le disque et la télévision.

Le musical hollywoodien sera envisagé comme un lieu de rencontre, de négociation et aussi de tension entre des formes, des traditions et modèles spectaculaires rétro et d'avant-garde. Le film musical américain a très souvent été à la pointe de l'innovation et de la modernité technologiques, depuis l'époque des premiers talkies jusqu'aux explorations du classicisme finissant : VistaVision pour White Christmas (Michael Curtiz, 1953), procédé Todd-AO pour Oklahomah ! (Fred Zinnemann, 1955)... Pourtant, les formes chorégraphiques et spectaculaires mises en avant par les films de l'âge d'or du musical hollywoodien (de 1929 à 1970 environ) témoignent, souvent au sein d'un même film, de l'influence de modèles culturels presque contradictoires : avant-garde chorégraphique (la référence aux Ballets Russes en général, à Balanchine en particulier) et modernité de Broadway (Bob Fosse, Jerome Robbins...) n'occultent pas des formes plus anciennes ou vernaculaires (danse de salon, claquettes, danse jazz, vestiges du vaudeville...). Pour la musique, les références à des styles classiques ou plus anciens (les valses et pastiches de danses médiévales de Kiss Me, Kate) sont aussi constitutives des spectacles de Broadway que la modernité d’un Bernstein. Alors que certains numéros puisent leur inspiration dans des références modernes – les « ballets » urbains de Guys and Dolls (Mankiewicz, 1955) ou West Side Story (Jerome Robbins et Robert Wise, 1961) –, d'autres font appel à un imaginaire moins contemporain – la vogue des danses françaises dans Un Américain à Paris (Vincente Minnelli, 1951), Can-Can (Walter Lang, 1960) et plusieurs films des années 1950 –, et même à des modèles spectaculaires anciens ou rétro (la présence de séquences inspirées de revues ou de minstrel shows dans certaines comédies musicales classiques). Pour les effets spéciaux, enfin, certains trucages des séquences les plus célèbres de Busby Berkeley, par exemple, sont souvent la reprise d'effets et de techniques utilisés dans des revues de Broadway des décennies précédentes...

L’objectif de ce séminaire sera précisément de mettre au jour les tensions et contradictions entre ces formules et références culturelles et technologiques, dans les numéros, mais aussi dans la construction générale des films musicaux. Si certaines de ces confrontations sont héritées des pratiques de Broadway, nous verrons aussi comment et pour quelles raisons spectaculaires et idéologiques Hollywood a parfois renforcé cette dialectique entre le « rétro » et le moderne d’un point de vue technique comme thématique.

6 séances en 2014/2015 : 

20 novembre 2014
Pierre-Olivier Toulza (Université Paris-Diderot) « Gangsters, marins et bandes rivales : les danses "masculines" de Un jour à New York à West Side Story »

18 décembre 2014
Marguerite Chabrol (Université Paris Ouest Nanterre La Défense) « Cole Porter et le kitsch français : Du Barry Was a Lady, Can Can, Les Girls »

22 janvier 2015
Anne Martina (Université Paris 4) « Black masks in blackface : l’héritage du minstrel show dans la comédie musicale américaine »

5 mars 2015
Fabien Delmas (Université Paris Diderot) « De l’hétérotopie spectaculaire au cosmos scénique. Les scénographies de Vincente Minnelli »

2 avril 2015
Laurent Guido (Université Lille 3) « Images et postures de la danse dans le matériel publicitaire du musical hollywoodien »

7 mai 2015
Frédéric Tabet (IRCAV, Paris 3 / LISAA Paris Est) « L’effet de l’effet, fabrique et conception des interventions techniques spectaculaires »

Lieu     : Université Paris Diderot. Jeudi 17h-19h30.  salle Pierre Albouy (6ème étage du bâtiment des Grands Moulins). Voir le plan : http://www.univ- paris-diderot.fr/DocumentsFCK/implantations/File/Plan_A3_GE_2012-2013.pdf

Contacts : marguerite.chabrol@u-paris10.fr et pierre-olivier.toulza@univ-paris-diderot.fr

Séminaire : "Le Cri" (14 janvier/6 juin 2015, Paris)

Séminaire 2014-2015  ED 267 ARTS ET MEDIAS Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 
L'écoute au théâtre et au cinéma (6e année)   
LE CRI (2)  

Co-direction : Marie-Madeleine Mervant-Roux, directeur de recherche au CNRS en Études théâtrales (UMR THALIM, équipe ARIAS) et Giusy Pisano, professeur en Cinéma et Audiovisuel (École nationale supérieure Louis Lumière / IRCAV) 

Le séminaire a lieu un mercredi par mois, de 18h à 20h30, à l’INHA (Institut national d’histoire de l’art), Galerie Colbert, salle Mariette. 

    
Après deux années dédiées aux bruits du théâtre, de la radio et du cinéma, entre humain et non humain, entre bruissements de la nature et bruitages culturellement construits, entre sons de la scène (de l’écran) et sons de la salle, entre bruit de fond et bruits-événements, entre musique et parasites, c’est à un son exceptionnel, souvent décrit comme bruit et lié à la voix, un son souvent évoqué et/ou entendu durant les exposés et échanges que nous consacrerons à nouveau le séminaire 2014-2015 : le cri.  Il s’agit d’aborder l’histoire intermédiale du cri (scream/cry/claim) depuis la fin du XIXe siècle à travers :
- plusieurs approches disciplinaires : histoire sociale et culturelle, histoire des techniques, psychanalyse, philosophie
- l’étude d’œuvres ou de corpus théâtraux, cinématographiques et radiophoniques (dimensions historique, esthétique et anthropologique)
- la praxis des créateurs (radio, théâtre, cinéma)  

Comme les années précédentes, chaque séance comportera un « point bibliographique » : un(e) doctorant(e) présentera en une quinzaine de minutes un ouvrage issu de la bibliographie du séminaire, ou en relation directe avec le sujet.  

CALENDRIER 

14 janvier 

M.-M. Mervant-Roux et G. Pisano : Présentation du séminaire 

Mélissa Gignac (Université Paris-Diderot)
Le cri visualisé

Le cri est mis en scène de diverses façons dans les films des années 1910. En tant qu'expression d'un état physique ou moral, il sied parfaitement au genre du mélodrame, qui explore la palette des sentiments humains et qui s'épanouit avec l'allongement du métrage. Le cri peut avoir lieu dans l'intimité d'une chambre, ou d'un cachot et symbolise la solitude et/ou la douleur de celui qui l'exprime. Le cri peut aussi se faire l'écho d'une révolte dans les films mettant en scène la Révolution (Quatre-vingt-treize, Le Chevalier de Maison-Rouge de Capellani) et s'accompagne alors de mouvements de foules galvanisées. Cette communication se propose d'étudier la place des bruits, et plus particulièrement des cris, dans les films français de long métrage des années 1910. À partir d'un corpus d'archives variées (découpages, dépôts conformes à la vue, articles de presse et programmes, films) nous tenterons de retracer le processus sonore de certains films (d'Albert Capellani et Léonce Perret notamment), du point de vue de la construction narrative des intrigues, de la mise en scène et du montage. Nous nous interrogerons également sur la place des cris lors de l'exploitation des films, ainsi que sur leur réception : sont-ils entendus ? Comment sont-ils perçus ?
Mélissa Gignac, docteure en études cinématographiques (Université Paris-Diderot), a écrit sa thèse sur le processus de création des films américains et français de long métrage des années 1910, principalement à partir d'archives scénaristiques et filmiques. Conférencière à la Cinémathèque française, elle est chargée de cours à l'Université Paris Est-Marne-la-Vallée, ainsi qu'au Conservatoire Libre du Cinéma Français. 

11 février 
Mathieu Pierre (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 / IRCAV)
Les bruits dans les fictions sérielles 

A travers différents exemples tirés de séries télévisées américaines, nous tenterons d'analyser l'intérêt apporté aux bruits au sein des fictions sérielles. Parallèlement, il sera intéressant de s'interroger sur deux aspects opposés et pourtant complémentaires des séries : les gros plans sonores et les silences. 
Mathieu Pierre, enseignant dans le secondaire, est chargé de cours à l'université Lille 3. Il travaille actuellement à une thèse de doctorat (sous la direction de Giusy Pisano) où il interroge la place et les aspects du fantastique dans les séries télévisées américaines contemporaines. Il est notamment l'auteur d'articles sur les séries à univers ou sur la tension narrative (suspense, curiosité, surprise). 

4 mars 
Ada Ackerman (CNRS / THALIM, équipe ARIAS)
Le cri chez Eisenstein, ou la non-indifférente nature 

Destinés à susciter la révolte comme à consolider une communauté révolutionnaire, les films d’Eisenstein des années vingt entendent mobiliser le spectateur par tous les moyens possibles. Au sein de cet arsenal, le cri occupe une place déterminante, tant comme affect que comme élément essentiel de composition. Tout en s’attachant à observer les stratégies utilisées par Eisenstein pour figurer le cri dans ses films dits muets, on retracera la place qu’occupe le cri dans ses écrits esthétiques et notamment dans ses réflexions sur le montage audiovisuel.  

Ada Ackerman est chargée de recherches au CNRS, au laboratoire THALIM, équipe ARIAS. Historienne de l’art, spécialiste d’Eisenstein, elle a consacré à ce dernier un ouvrage tiré de sa thèse, Eisenstein et Daumier, des affinités électives (Armand Colin, 2013). Elle prépare actuellement un recueil sur la bibliothèque et les lectures d’Eisenstein, à paraître aux éditions Caboose Books en 2015.  

8 avril 
Pietsie Feenstra (Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 / IRCAV)
Le « cri-visuel » : une « voix-filmique » pour l’Histoire 

Le cri est censé apporter une sonorité intense : sa puissance sonore dépasse souvent les frontières spatiales et s’impose. Pourtant le cri peut aussi s’exprimer par l’absence de toute sonorité. Dans l’histoire de l’art, entre autres, deux exemples sont emblématiques : Le Cri (1893) d’Edward Munch et Guernica (1937) de Pablo Picasso. Le cri visualisé par la peinture montre la force du silence. Ici, le son est exprimé par le corps, le visage, le gestuel, la composition plastique, la couleur, etc. Le son se fait entendre par le silence. Après une analyse des spécificités du cri en silence, je souhaite analyser comment ce « cri-visuel » peut devenir dans le cinéma une « frappe-sonore » en interaction avec d’autres formes sonores (le silence, les bruits, les dialogues, la musique). Notre proposition s’appuiera sur plusieurs films du cinéma argentin contemporain (notamment, La femme sans tête de Lucrecia Martel, 2007 ; La rabia, d’Albertina Carri, 2008), afin d’analyser le « cri-visuel » comme une métaphore de la voix d’un corps-témoin pour l’Histoire.  

Pietsie Feenstra, titulaire d’une habilitation à diriger des recherches (2013), enseigne dans le département Cinéma et Audiovisuel de l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 depuis 2002. Membre de l’IRCAV, elle s’intéresse à la spatialité de l’Histoire dans sa relation à la culture visuelle (peinture, photographie, cartes postales, films de fiction, nouveaux médias) dans des pays qui ont vécu une rupture importante. L’analyse de la voix filmique et du corps témoin occupe une place centrale dans ses recherches.  Derniers ouvrages publiés : Le cinéma espagnol : histoire et culture (dir. avec Vicente Sanchez- Biosca), Armand Colin, 2014 ; A Photographic Portrait of a Landscape, avec l’artiste W. Feenstra, 2012 ; New Mythological Figures in Spanish Cinema. Dissident Bodies under Franco,  Amsterdam University Press, 2011 ; Mémoire du cinéma espagnol 1975-2007, CinémAction, 2009. 

6 mai 
Sabine Quiriconi (Université Paris-Ouest Nanterre La Défense)
Dire l'écrit : silence et cri dans les textes de Marguerite Duras 

Sabine Quiriconi est maître de conférences en études théâtrales à l'université Paris-Ouest Nanterre La Défense, co-responsable avec Jean-Louis Besson du master professionnel « Mise en scène et dramaturgie », dramaturge plateau (notamment auprès d'Eric Vigner pour Savannah Bay, La Bête dans la jungle…).  Ses recherches portent sur le théâtre contemporain (texte et mise en scène). Elle est l'auteur d'une thèse et de plusieurs articles sur le théâtre de Marguerite Duras : « MD : théâtre », in Les Cahiers de l'Herne, sous la direction de B. Alazet et C. Blot-Labarrère, 2005 ; « Ce qui d’une image n’est pas à voir, ce qui d’un texte n’est pas à lire. Les mises en scène des œuvres de Marguerite Duras par Claude Régy et Robert Wilson », La Revue des Lettres Modernes, « M. Duras 3. Les paradoxes de l'image », sous la direction de S. Loignon, 2009 : « Face à face : la frontalité au théâtre », colloque de Cerisy, « Duras, croisements, rencontres », août 2014 ; ainsi que sur le théâtre de Claude Régy : « Visages du monologue » in Les Voies de la création théâtrale, vol. 23, Claude Régy, éditions du CNRS, 2008, sous la direction de M.-M. Mervant- Roux. Elle participe actuellement à la rédaction du dictionnaire Marguerite Duras. 

Appel à communication (relance) : « Le fantastique dans les musiques des XXe et XXIe siècles : musique de film, musiques actuelles et musique contemporaine ».



« Le fantastique dans les musiques des XXe et XXIe siècles : musique de film, musiques actuelles et musique contemporaine ».
Colloque organisé conjointement par l’Université de Rouen et l’Université Bordeaux-Montaigne.
A la frontière de l’étrange et du merveilleux, ou de l’horreur et de l’onirique, le fantastique qui introduit par essence le contexte du surnaturel, est emblématique d’innovations créatrices, de recherches et d’expérimentations sonores, instrumentales ou vocales, et de récurrences mélodico-harmoniques formant des cohérences esthétiques fortes que ce colloque propose d’analyser dans trois domaines essentiels de la musicologie des XXe et XXIe siècles : musique de film (originale), musique contemporaine et musiques actuelles.
De fait, le bouquet des artistes sera éclectique et diversifié de par la pluralité des contextes expressifs :
                  -  Pour la musique de film (cinéma et / ou séries) : de James Bernard à Nathan Barr, en passant par Bernard Herrmann, Georges Auric, Danny Elfman, Jerry Goldsmith, John Williams, Angelo Badalamenti...
                  -  Pour la musique contemporaine : d’Olivier Messiaen à Michael Levinas, en passant par Krzysztof Penderecki, Karlheinz Stockhausen, Iannis Xenakis, Marius Constant, Pierre Henry ...
              -  Pour les musiques actuelles : musique chamanique amérindienne, musique soufie, Black Sabbath, Funkadelic, Antônio Carlos Jobim et Luiz Bonfá (Orfeo Negro), Claude Nougaro, Mark Snow (X- files), Andrew Lloyd Webber... 

        Concernant ces trois corpus, les thèmes abordés pourraient être notamment : 

         
- Spécificités musicales d’un genre du fantastique : science fiction, fantaisie, épouvante, inquiétante étrangeté, onirisme, contes et légendes, opéras, Hörspiel...

- Codes et cohérences esthétiques : figure musicale du vampire, du fantôme, fantaisie épique, « effet boîte à musique » ...
- Expérimentations sonores (design sonore, électroacoustique...), instrumentales et vocales

- Influences, correspondances et formes de réflexivité d’un domaine à l’autre

- Nature et artifice, réalité – irréalité 

- Effet déclencheur et fonction initiale des « sources d’une musique à programme (livret, scénario, images, textes) dans les directions compositionnelles. 



        Le colloque sera organisé sur trois journées :
 Deux journées les 23 et 24 mars 2015 à l’Université de Rouen sur la musique de film et la musique contemporaine, suivies par une journée au mois d’avril 2015 à l’Université Bordeaux-Montaigne sur les musiques actuelles.

Les propositions de 300 à 500 mots espaces compris sont à envoyer avant le 1er novembre 2014 à Cécile Carayol (ce.carayol@gmail.com) et Pascal Pistone (pascalpistone@gmail.com), accompagnées d’une courte biographie (il faudra préciser le laboratoire, ou le cas échant, l’université de rattachement). Les interventions ne devront pas excéder 20 minutes (exemples ou extraits compris) + 10 minutes de questions.
Comité scientifique et comité d’organisation : Cécile Carayol (MCF, Université de Rouen), Pierre Albert Castanet (Pr, Université de Rouen), Pascal Pistone (MCF, Université Bordeaux-Montaigne), Gérald Guillot (Université de Paris- Sorbonne)